03 - Monuments et curiosités
L'alambic de Saint Urbain
L'alambic de Saint Urbain
Le mot alambic vient du grec
tardif ambix (= vase). On aurait retrouvé des traces de l'invention de
l'alambic par les Égyptiens et en Mésopotamie vers 3 500 ans avant JC.
L'alambic fut d'abord utilisé
pour fabriquer des parfums, de l'essence ou des médicaments, avant de permettre
la production d'eau-de-vie par distillation de jus de fruits fermentés. Le type
le plus ancien qui nous soit parvenu date de 3500 avant J.C. et provient du
mésopotamien de Tepe Gawra au nord de l'Irak. On trouve la plus vieille mention
d'un alambic sur une tablette babylonienne en cunéiforme vers 1200 avant J.C.
Cette tablette mentionne également Tapputi, une parfumeuse babylonienne
considérée comme la toute première chimiste.
L'alambic est composé
habituellement de quatre parties :
le corps ou chaudière ou
cucurbite dans laquelle se trouvent les liquides à distiller, est chauffée
directement sur un foyer ou sert de bain-marie ; le chapiteau recouvre la
chaudière et est muni d'un tube conique dans lequel les vapeurs vont
s'élever ; le col de cygne, tube primitivement conique et en arc de cercle
(d'où le nom) puis cylindrique et rectiligne sur les appareils plus modernes,
qui amène les vapeurs dans le condenseur ; le serpentin ou condenseur,
tube en hélice à axe vertical sur les parois duquel les vapeurs se condensent
par l'effet du refroidissement dû au liquide circulant autour. Les plus anciens
appareils avaient un condenseur rectiligne plus ou moins incliné.
L'alambic à double distillation
Généralement l'alambic à double
distillation permet de séparer les esters, plus volatils et donnant un mauvais
goût, de l'alcool éthylique. Avant l'invention de la double distillation, on
parfumait les eaux-de-vie avec diverses substances (genièvre, anis...) à goût
fort pour masquer le mauvais goût des esters. D'où la survivance de boissons
telles le gin ou les anis. Pratiquer une double distillation se dit
« cohober » dans le jargon des liquoristes, et le petit alambic qui y
est destiné est appelé « cohobateur ».
L'alambic de Saint Urbain, fait partie des antiquités, il date de 1948 et porte (je pense) le numéro de série 185.
Il fût construit par les
établissements Fils de Ch. COYAC sis à Nantes (Loire Inférieure)
L'alambic de Saint Urbain, fait partie des antiquités, il date de 1948 et porte (je pense) le numéro de série 185.
Il fût construit par les
Plaque d'identification |
établissements Fils de Ch. COYAC sis à Nantes (Loire Inférieure)
Un autre modèle d'alambic de chez Ch. COYAC (image du Net)
Construit par les fils de Ch. COYAC à Nantes en 1947 |
Alambic Moyen Age Bibliothèque Université de Strasbourg.
Alambic pour les apothicaires ou les parfumeurs
|
son numéro de série est le 129
Alambic Fils Ch. COYAC Musée du Vin à Nantes |
Le tas de bois indispensable pour tout alambic
Le maître du feu
La chaudière
Le commis et le maître des lieux.
l'alambic 1ère vue.
L'alambic et le réservoir inox ou passe l'eau froide qui sert à transformer la vapeur en liquide dans le serpentin.
La remorque d'un autre age où est posé l'alambic.
L'attelage de la remorque qui servait à tirer l'ensemble avec un tracteur ou un camion.
L’église de Saint Urbain
Notre Dame du Gois |
Il existe peu d’archives permettant de reconstituer un historique précis de l’église, mais on sait cependant qu’elle fût réparée au XVIème siècle, en témoigne la baie orientale aujourd’hui aveuglée, de construction gothique.
L’église sera incendiée trois fois durant les Guerres de Vendée, et réparée en 1830, date à laquelle des travaux d’ornementation intérieure sont également réalisés. C’est alors que sera édifié le retable, murant la baie orientale.
En 1876, une nouvelle cloche vient remplacer « Sainte Marie », disparue pendant la Révolution, entraînant la construction du clocher actuel, et la suppression du clocher arcade en place jusqu’alors.
L'année des travaux de restauration : 2011
Bénédiction de l'église le dimanche 11 décembre 2011
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